Comment le no-code bouleverse le quotidien des directions financières ?

Innovation technologique

La révolution no-code est en route ! Mise en avant par des plateforme comme Bubble, Zapier ou Microsoft PowerApps, mais surtout plébiscité par des millions d’utilisateurs jusqu’ici spectateurs de la digitalisation, le no-code a de beaux jours devant lui. Microsoft parle même du « futur de l’informatique ».

Mais qu’est ce que le no-code? Quels sont les cas concrets d’utilisation ? On vous donne quelques éléments de réponse.

Qu’est-ce que le no-code ?

Définition

Le no-code donne la possibilité de développer des applications, des sites ou des outils d’entreprise sans avoir besoin de taper une seule ligne de code informatique. Il est indissociable du « low-code » qui fonctionne sur le même principe, mais nécessite quelques connaissances en programmation pour obtenir le résultat souhaité.

En réalité, le « no-code » n’est pas une nouveauté : c’est un concept qui existe depuis une bonne quinzaine d’années :

  • Dès 2004, WordPress permet de créer un site web en utilisant des éléments prédéfinis.
  • Depuis 2006, Shopify donne la possibilité de créer un magasin en ligne sans connaissances informatiques.

Le développement du télétravail et les besoins croissants en solutions digitales personnalisées ont permis une explosion des outils et plateformes de « no-code ». Le grand public en a également découvert l’existence et les avantages.

No code

Avantages

La promesse est simple : plus besoin de programmateurs pour développer les solutions digitales dont vous avez besoin.

Ce qui en vrai pour les sites internet l’est maintenant aussi pour les applications et les outils informatiques d’entreprise : la personnalisation est à portée de main, et accessible à tous

Inconvénients

Le « no-code » et le « low code » présentent un principal inconvénient, en particulier pour les entreprises : les possibilités de création et de personnalisation sont limitées par l’outil utilisé.

Quels peuvent être les usage du no-code pour une direction financière ?

L L’exemple des sites internet à construire soi-même permet d’illustrer le fonctionnement du no-code, mais son application pour les directions financières n’est pas forcément pertinente. Pour identifier des cas d’usage possible, il faut souvent se poser la question des tâches récurrentes que vous souhaiteriez automatiser :

  • Extraire les données du CRM ou du logiciel comptable pour les intégrer dans un reporting
  • Créer un modules de facturation avec envoi automatique des factures
  • Automatiser la production de tableaux de bord

A défaut de construire une application dans son ensemble, les outils de « no code » permettent d’automatiser certaines tâches grâce à la création de petits programmes informatiques. Zappier permet notamment de créer facilement des connexions entre différents outils ou d’extraire des données pour les mettre dans un tableau Excel.

Exemple :

Un logiciel de BI permet d’obtenir des rapports préprogrammés, mais aussi de construire soi-même le reporting selon les besoins de l’entreprise, que ce soit de manière ponctuelle ou récurrente. Il n’est alors nul besoin de faire appel au service informatique pour obtenir un aperçu de l’évolution des disparités de salaire homme-femme dans l’entreprise sur les 10 dernières années, ou le rapport mensuel des ventes : en quelques clics, les outils « no-code » vous permettent d’obtenir ces informations.

Les avantages pour la direction financière sont donc nombreuses :

  • Réduction des coûts
  • Optimisation des processus
  • Digitalisation accélérée de l’entreprise
  • Meilleur contrôle et suivi des données
  • Agilité et flexibilité
Automatisation

L’importance du conseil dans un environnement de no-code

Cela peut paraître paradoxal, mais la bonne utilisation d’un environnement no-code demande de solides connaissances, aussi bien informatiques que sur le fonctionnement de l’entreprise. Le « no-code » ne signifie en aucun cas la disparition des cabinets de conseil ou du métier de programmateur.

En premier lieu, la distinction entre « no-code » et « low-code » n’est pas anodine :

  • Le « no-code » est effectivement accessible à tous, mais il est aussi bien plus limité.
  • Le « low-code » offre beaucoup plus de possibilités, mais demande des connaissances en programmation.

Par ailleurs, une utilisation efficace et optimale des outils no-code requiert souvent une bonne compréhension des processus d’entreprise et de solides connaissances informatiques.

En fonction de la taille et de la complexité de vos cas d’usage, il peut donc être pertinent de vous lancer tout seul ou bien de solliciter l’aide d’un partenaire extérieur.

Apprendre à utiliser les outils

La grande majorité des outils « no code » sont destinés aux « non-informaticiens » mais cela ne veut pas toujours dire qu’ils sont simples à prendre en main pour le commun des mortels.

Cela peut paraitre contre-intuitif de se former sur un outil « no code », néanmoins cela peut-être intéressant pour :

  • Connaître l’outil et son interface
  • Apprendre à l’utiliser
  • Explorer les fonctions
  • Mettre en place les solutions automatiques
  • Découvrir les différentes possibilités

Un certain nombre de tutoriels et d’articles permettent également de se former simplement et gratuitement sur ces outils.

En fonction des objectifs de l’entreprise, il est possible de n’utiliser que les services « no-code » les plus simples et les plus standards, ou au contraire d’optimiser au maximum les possibilités offertes pour disposer de solutions répondant exactement aux besoins de l’entreprise.

Pour conclure, la simplicité, le pragmatisme, l’efficacité et les performances offertes par les services no-code apportent un bénéfice certain à toute entreprise.


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